Le Deuxième Vice-président du Sénat, Honorable Cyriaque Nshimirimana, accompagné des parlementaires élus dans la circonscription de Bubanza, a réuni les élus locaux, les chefs de services déconcentrés et acteurs sociaux de cette province, en dates des 27 et 28 juillet 2021.
Ces réunions se sont déroulées consécutivement au chef-lieu de la commune Musigati où il a rencontré ceux des communes Musigati et Bubanza ainsi qu’au chef-lieu de la commune Mpanda, où il a rencontré ceux des communes de Mpanda, Rugazi et Gihanga, et étaient centrées sur les aspects sociaux, économiques et sécuritaires.
Dans son message adressé aux participants à ces rencontres, Honorable Nshimirimana a indiqué qu’il était venu échanger avec eux, et écouter les préoccupations de la population qu’ils représentent, trouver leurs solutions et, le cas échéant, les transmettre aux instances habilitées celles qui ne trouveraient pas de solutions immédiates.
Il a, entre autre, interpellé ces élus locaux à continuer à renforcer le travail de la quadrilogie et collaborer avec les congolais habitant tout près de la frontière entre le Burundi et la RDC afin de renforcer la paix et la sécurité sur les deux cotés, être caractérisés par un bon leadership administratif de façon à servir de modèle aux autres, sensibiliser la population qu’ils représentent sur la limitation des naissances et l’éradication du concubinage.
Le Deuxième Vice-président du Sénat a également exhorté les participants à cette réunion à continuer à respecter des mesures barrières contre la Covid-19, tracer des courbes de niveau pour se protéger contre l’érosion, renforcer les activités génératrices de revenus et plus spécialement celles du domaine de l’agriculture et l’élevage pour s’auto développer, la combiner les terres arables pour adopter une même culture dans une même saison culturale afin d’accroître le rendement, protéger l’environnement, ne pas gaspiller leur récolte, inculquer à leurs enfants des valeurs d’unité nationale, etc.
Parmi les préoccupations soulevées par les participants figurent le besoin de construction du barrage de la Kajeke, les problèmes fonciers, l’eau potable en quantité insuffisante, etc.
A propos d’une série de conférences organisées par le Sénat sur les événements de 1972 au Burundi, il leur a dit que l’objectif principal était notamment de connaître la vérité sur ces massacres en vue de se réconcilier, se souvenir de ces événements et rendre hommage à ceux qui ont été assassinés, donner une occasion à ceux qui ont des témoignages y relatifs pour qu’ils puissent les présenter, contribuer à la qualification de ces massacres, et vérifier le niveau de réconciliation des Burundais, afin de répondre aux exigences de l’article 289 de la Constitution de la République du Burundi, etc.
Le Deuxième Vice-président de la Chambre haute du Parlement a, en outre, lancé un appel aux Burundais, pour qu’ils puissent rompre avec la globalisation, car ‘‘ce n’est pas l’ethnie qui tue, c’est un mauvais pouvoir qui tue’’, a-t-il martelé.
Au terme de la présentation des témoignages par certains survivants de ces massacres, il leur a demandé de confectionner des listes de tous ceux qui ont été assassinés lors de ces massacres, et de les remettre à la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), pour la qualification de ces événements.
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