L’an deux mille vingt-quatre, le neuvième jour du mois de janvier, les sénateurs se sont réunis en l’hémicycle du Sénat pour la 171ème séance plénière de la sixième législature pour débattre d’une question orale adressée aux Ministres de la santé, Madame Lyduine BARADAHANA et de la solidarité, Madame Imelde SABUSHIMIKE.
Les travaux de la séance ont été dirigés par le Premier Vice-Président du Sénat, Honorable Denise NDADAYE. Cette séance qui a vu la participation de 31 sénateurs et de deux représentants du Gouvernement a débuté, comme d’habitude, par une prière à 10 heures 05 minutes.
Ouvrant la séance, le Premier Vice-Président du Sénat a d’abord souhaité la bienvenue aux honorables sénateurs et, a par la suite, présenté le projet de programme des activités prévues pour la période du 10 au 24 janvier 2024 pour adoption. Après adoption, il a invité les représentants du Gouvernement et leur a accordé la parole afin de fournir des éclaircissements aux interrogations des représentants du peuple en commençant par celle ayant la Santé Publique dans ses attributions.
A la question de savoir ce que prévoit le Ministère pour arrêter le départ massif des médecins des hôpitaux publics vers les hôpitaux privés et surtout vers les pays étrangers, le Ministre ayant la santé publique dans ses attributions a indiqué que pour pallier à ce défi, le ministère est entrain de tout faire pour améliorer les conditions de traitement de ces médecins en leur accordant des primes supplémentaires sur les recettes internes tout en tenant compte de la nouvelle politique salariale.
Quant à savoir si l’ABREMA dispose des outils nécessaires pour contrôler les médicaments qui entrent dans le pays ainsi que de leur commercialisation sur le marché, Dr Lyduine BARADAHANA a répondu que le travail d’inspection se fait normalement, mais qu’il y a un manque criant du matériel technique.
S’agissant des hôpitaux qui ne respectent pas la mesure gouvernementale de gratuité de soins aux femmes enceintes et aux enfants de moins de cinq ans, le représentant du gouvernement a souligné que le ministère est au courant de cette situation. Une équipe de l’Inspection Générale de la Santé Publique se rendra prochainement sur terrain pour faire des enquêtes et que des sanctions sévères seront prises.
En rapport aux médicaments des malades mentaux qu’on trouve difficilement sur le marché et qui ne figurent surtout pas sur la liste des médicaments que la mutuelle de la fonction publique supporte pour ses affiliés, le Ministre a fait savoir qu’avec la liste actualisée en cours d’élaboration, ce problème sera levé.
Au sujet des lamentations des retraités en rapport avec le retard de la mise en application de la mesure de revoir à la hausse leur pension, Imelde SABUSHIMIKE a répondu que la mise en application de la loi les régissant demandait plusieurs mesures d’accompagnement, ce qui en est la cause. Toutefois, une solution est envisageable avant la fin de l’exercice budgétaire en cours, précise-t-elle.
Quant au manque criant de certains médicaments dans les pharmacies de la mutuelle, le Ministre ayant cette institution dans ses attributions a fait savoir qu’aucun effort ne sera ménagé afin de satisfaire les ayants droits. Elle a également indiqué qu’un problème de collaboration existe entre la Mutuelle de la Fonction Publique et la CAMEBU en rapport avec la convention de 2019 qui attribue à la CAMEBU l’achat des médicaments pour la Mutuelle de la Fonction Publique est en cours de révision afin de trouver une solution durable.
La séance qui s’est déroulée dans un climat d’entente a été clôturée à 17 heures 15 minutes par une prière.
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