L’an deux mille vingt-quatre, le quinzième jour du mois d’octobre, les sénateurs se sont réunis en l’hémicycle du Sénat pour la 209ème séance plénière de la sixième législature sous l’égide de l’Honorable Denise NDADAYE, Premier Vice-Président du Sénat pour débattre d’une question orale adressée au Ministre des Affaires de la Communauté Est Africaine, de la jeunesse, des sports et de la culture.
Les travaux de cette séance ont vu la participation de 26 sénateurs d’un Représentant du Gouvernement, Ambassadeur Gervais ABAYEHO. La séance a débuté, comme d’habitude, par une prière à 10 heures 3 minutes.
Ouvrant la séance, le Premier Vice-Président du Sénat a d’abord souhaité la bienvenue aux honorables sénateurs présents et leur a présenté les salutations du Très Honorable Président du Sénat qui est en mission de travail à l’étranger.
Ensuite, après un mot d’accueil adressé à l’invité du jour, la parole lui a été accordée pour répondre à la question avant de passer aux questions du débat général pour des éclaircissements.
A la question de savoir à quand la loi régissant le Conseil National de la jeunesse verra le jour, le Ministre a répondu que le texte qui sera transmis au Conseil des ministres est à l’étape de finalisation au niveau du ministère.
Les pays de la Communauté Est africaine ont entrepris le projet de mise en place d’une constitution unique régissant la communauté. Les honorables sénateurs ont voulu savoir l’étape de l’élaboration de cette loi. A cette préoccupation des élus, Ambassadeur Gervais ABAYEHO a fait savoir qu’elle est presqu’à sa phase de départ. L’équipe des experts constitutionnels mise en place est à l’étape de rassemblement des doléances des uns et des autres dans les pays membres de la communauté.
S’agissant de savoir ce qui est en train d’être fait pour que le français soit reconnu comme langue officielle de travail dans la Communauté Est Africaine, étant donné que tous les documents officiels et les tests de recrutement n’ont pas de version en langue française, le Représentant du Gouvernement a expliqué que cette situation sera résolue avec l’adoption du traité en cours de révision. Toutefois, le service d’interprète a été mis en place pour faciliter la compréhension des uns et des autres lors des réunions organisées.
Pour ce qui est de connaitre si la construction du Stade Intwari respecte les normes internationales exigées par la FIFA, le Ministre a répondu par l’affirmative. Il précise qu’à toutes les étapes les experts de la FIFA sont impliqués.
Quant à savoir s’il n’y aurait pas d’autres projets de construction de terrains modernes de jeux pour d’autres disciplines, le Représentant du Gouvernement a donné l’exemple du projet du stade olympique qui sera aménagé à Mugamba, le projet de réhabilitation du terrain du département pour le Basketball et volleyball ainsi qu’un projet de construction d’un ARENA sur un don de la FIBA.
Voulant savoir si les burundais auraient des projets d’investissement dans les pays de la sous-région comme d’autres le font chez nous, le Ministre répondu par l’affirmative en donnant l’exemple de la société FOMI implantée en Tanzanie.
Concernant le souhait des élus de restructurer l’organisation du Palais National et de lui doter d’équipements et de moyens nécessaires pour son fonctionnement afin de valoriser la culture burundaise, l’Ambassadeur Gervais ABAYEHO a épousé l’idée en acceptant d’organiser des séances de consultations avec tous les partenaires.
La séance qui s’est déroulée dans un climat d’entente totale a été clôturée à 14 heures 4 minutes par une prière.
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