L’an deux mille vingt-trois, le vingtième jour du mois de décembre, les sénateurs se sont réunis en l’hémicycle du Sénat à Gitega pour la 167ème séance plénière de la sixième législature pour débattre d’une question orale adressée aux Ministres de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage Monsieur DODIKO Prosper et Ministre du Commerce, de Transport, de l’Industrie et du Tourisme Madame Marie Chantal NIJIMBERE.
Les travaux de la séance ont été dirigés par le Président du Sénat, Très Honorable Emmanuel SINZOHAGERA. Cette séance qui a vu la participation de 23 sénateurs et de deux représentants du Gouvernement a débuté, comme d’habitude, par une prière à 9 heures 45 minutes.
Ouvrant la séance, le Président du Sénat a d’abord souhaité la bienvenue aux honorables sénateurs, par la suite, il a accordé la parole aux représentants du Gouvernement pour qu’ils puissent répondre aux différentes questions des représentants du peuple.
A la question de savoir pourquoi l’engrais chimique totahaza n’est pas à nos jours utilisable, le Ministre a fait savoir que seule l’urée est actuellement utilisable à sa place.
Quant à l’inquiétude des Honorables sénateurs par rapport aux difficultés de la SOSUMO, le Ministre ayant l’Agriculture dans ses attributions a répondu qu’avec la venue d’un partenaire privé, mieux expérimenté en la matière, les problèmes seront résolus.
S’agissant de savoir si la BBN dispose des moyens efficaces pour la certification des produits locales et surtout les boissons produites localement; le Ministre ayant le Commerce dans ses attributions a fait savoir que tous les dispositifs sont en place afin de veiller à la qualité de boissons vendues sur le marché et que des études conjointes avec les Institutions Internationales sont en cours pour que ce dernier obtienne l’accréditation internationale.
Pour ce qui est du manque criant des combustibles tels que le mazout et l’essence qui est à l’origine de la pénurie des vivres et non vivres comme le charbon et surtout dans les grandes villes ; le Ministre ayant le Commerce dans ses attributions mentionne le manque de devises fait défaut pour accéder à ces produits vitaux.
En ce qui est de savoir pourquoi les partenaires internationaux n’acceptent pas les fertilisants de FOMI, le Ministre ayant l’Agriculture dans ses attributions a indiqué que c’est à cause du défaut de reconnaissance de nos laboratoires locaux par les institutions internationales de normalisation.
En rapport avec l’état des lieux du blé panifiable, le Ministre ayant l’Agriculture dans ses attributions a souligné qu’il y a une société qui est en train de vulgariser cet intrant au niveau local.
S’agissant de la suppression des hybrides importés, le Ministre ayant l’Agriculture dans ses attributions a répondu qu’on ne peut pas les supprimer brusquement. L’ISABU a déjà entamé à faire des recherches sur la multiplication des semences locaux afin de préserver le germoplasme, d’ici peu le Burundi va fabriquer et produire localement ses propres hybrides. A-t-il dit.
A la question de savoir si la FOMI a la capacité de produire les fertilisants de qualité aux cultures industrielles, le Ministre ayant l’Agriculture dans ses attributions a signifié que les études faites ont prouvé qu’elle n’est pas à la hauteur. Elle a seulement la capacité de produire les fertilisants aux cultures vivrières jusqu’ à nos jours.
Concernant les lieux touristiques non aménagés, le Ministre a fait savoir que le ministère a un plan d’aménagement de ces sites, et l’Etat interpelle les entreprises privées à s’impliquer davantage dans le domaine.
Pour ce qui est des jeunes universitaires qui manquent des terrains de stage, le Ministre ayant l’Agriculture dans ses attributions a fait savoir qu’il va très bientôt demander aux entreprises sous sa tutelle pour qu’il y ait plus de facilité pour ces jeunes.
La séance qui s’est déroulée dans un climat d’échange et de compréhension mutuels a été clôturée à 16 heures 57 minutes par une prière.
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