L’an deux mille vingt-quatre, le trentième jour du mois d’octobre, les sénateurs se sont réunis en l’hémicycle du Sénat pour la 212ème séance plénière de la sixième législature pour :
Les travaux de la séance ont été dirigés par Très Honorable Emmanuel SINZOHAGERA, Président du Sénat. Cette séance qui a été rehaussée par la présence de 33 sénateurs et d’un Représentant du Gouvernement à savoir, Monsieur Prosper DODIKO, Ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage, a débuté, comme d’habitude, par une prière à 9 heures 46 minutes.
Ouvrant la séance, le Président de la séance, a d’abord souhaité la bienvenue aux honorables sénateurs présents avant de les inviter à adopter le projet de programme modifié des activités pour la période du 21 au 31 octobre 2024.
Ensuite, après un mot de bienvenue au Ministre, la parole lui a été accordée successivement pour répondre à la question lui adressée et à celles des sénateurs au titre du débat d’ordre général.
A la question en rapport avec les zones d’exploitation des minerais qui ne sont pas réaménagées après l’exploitation, le Représentant du Gouvernement a répondu qu’il est au courant de cette situation et promet d’effectuer des descentes dans les prochains jours pour faire un avertissement avant de procéder aux sanctions prévues par la loi à ceux qui continueront à faire le sourd d’oreille. Toutefois, il signale que suite à l’insuffisance de frais de fonctionnement, les services d’inspection ne visiteront pas toutes les zones d’exploitation.
S’agissant de savoir les raisons de la mesure de suspension d’exportation du café de l’ODECA et même des particuliers, le Ministre a fait savoir que le Gouvernement de la République du Burundi a pris la mesure de conclure des contrats de vente du café avec les acheteurs pour minimiser au maximum le manque à gagner dans ce secteur.
A la question de savoir à quand le Burundi commencera à pratiquer l’agriculture moderne, Monsieur Prosper DODIKO a expliqué que la modernisation de l’agriculture est en cours à travers la mise en œuvre de la politique agricole actuelle avec la mise en place des coopératives agricoles, des centres de rayonnement et des zones agricoles (Cibitoke et Karusi), spécialisation régionale des cultures ainsi que la mise en place des agropoles.
En ce qui concerne la nécessité de mise en place des mécanismes de protection du lac Tanganyika, le Ministre ayant l’environnement dans ses attributions a fait savoir que le plan de gestion intégré du littoral Tanganyika existe déjà. Dans l’angle de faire respecter la loi, le principe du pollueur-payeur va désormais être appliqué surtout pour les usines déversant les eaux usées dans le lac Tanganyika, conclut le Ministre.
A la question de savoir pourquoi le Ministère se contente d’importer des semences au lieu d’initier des recherches pour les produire localement, le Ministre a répondu que les chercheurs l’ISABU sont capables de faire de telles recherches. Cependant, ces sont les moyens matériels et financiers qui font défaut.
Pour ce qui est de savoir le rapport entre la production de l’engrais chimique et la demande des agriculteurs, le Représentant du Gouvernement a expliqué que la production couvre uniquement 76% des besoins. Avec l’installation de nouvelles usines, une fois fonctionnelles, ce déséquilibre pourra trouver de réponses, a-t-il précisé.
La séance qui s’est déroulée dans un climat d’entente parfaite a été clôturée à 15 heures 18 minutes par une prière.
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