Sous les auspices du Président du Sénat, Très Honorable Emmanuel Sinzohagera, le Sénat du Burundi a organisé une conférence publique sur les résultats de la recherche sur la période coloniale allemande et les effets de la réforme administrative de 1925 au Burundi, le mardi 28 janvier 2025 aux enceintes du Donatus Center en Mairie de Bujumbura.
Cette Conférence a vu la participation de deux Vice-Présidents du Sénat, Honorable Denise Ndadaye et Honorable Fabrice Nkurunziza, des parlementaires, l’ancien Chef d’Etat Sylvestre Ntibantunganya, les membres de la CNIDH, de la CVR et de la CENI, les Représentants des corps diplomatique et consulaire, le Système des Nations Unies et ONGs, les Représentants des confessions religieuses, les Représentants de la magistrature, les Représentants des partis politiques, les Représentants des corps de défense et de sécurité et autres.
Dans son discours d’ouverture, le Président du Sénat du Burundi a d’abord rappelé aux participants que le Sénat du Burundi a un rôle important d’œuvrer pour la réconciliation entre les Burundais et qu’il ne peut pas exercer cette tâche sans avoir recours au passé.
Il a ensuite fait savoir que le Sénat du Burundi souhaite que les crimes commis par les colons soient mis à découvert et a encore rappelé qu’avant l’arrivée des Allemands, le Burundi était un pays bien hiérarchisé avec un tissu social solide, en témoigne la façon dont ils s’acquittaient de leurs tâches, que ce soit dans l’entraide lors des travaux et des cérémonies.
Très Honorable Sinzohagera a indiqué que les colons se sont accaparés toute la richesse du pays dont l’or, la carrière, etc.
Continuant son discours, le Président de la Chambre Haute du Parlement a demandé que ce rapport soit consigné dans une anthologie des faits qui ont véritablement marqué l’histoire du Burundi.
Après le discours d’ouverture, les experts qui ont conduit cette recherche ont eu le temps d’expliquer aux participants les conséquences de la colonisation dans tous les secteurs de la vie du pays entre autres, l’ethnicisation de la société burundaise, la haine intercommunautaire, les crises sociopolitiques, la destruction des fondements culturels, politiques et sociaux, etc.
Dans son discours de clôture, le Président du Sénat a demandé qu’on tire, de ce rapport, des leçons qui seront enseignées aux élèves dans les écoles; et aux Burundais, il a demandé de se réveiller tout en gardant à l’esprit que c’est bien eux-mêmes qui doivent construire leur nation.
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