Présentation devant le Parlement réuni en congrès du rapport de mise en œuvre du PTBA pour le premier semestre 2023-2024

25 avril 2024

Dans le cadre du contrôle de l’action gouvernementale et conformément à la Constitution de la République du Burundi en son article 168, alinéa 4 qui stipule que les deux Chambres du Parlement se réunissent en congrès pour évaluer tous les six mois la mise en application du programme du Gouvernement, le Premier Ministre, Monsieur Gervais NDIRAKOBUCA, a présenté, le mercredi 24 avril 2024, à l’Hémicycle de kigobe, devant le Parlement réuni en congrès, un rapport de mise en œuvre du Plan de Travail et le Budget Annuel du Gouvernement pour le premier semestre, exercice 2023-2024.

Il a indiqué que le Burundi dispose d’un Plan National de Développement, PND 2018-2027 et que pour le mettre en œuvre, il se dotait chaque année d’un Plan d’Actions Annuel axé sur les moyens.

Ce n’est qu’à partir de l’année budgétaire 2022-2023, année de transition entre planification basée sur les moyens et celle basée sur les résultats que le plan du Gouvernement a intégré le Plan de Travail et le Budget Annuel (PTBA) et indique pour chaque action concrète, le budget alloué et le résultat à atteindre au cours d’un trimestre, a rappelé le Premier ministre.

Dans son rapport, le Premier Ministre a souligné que les actions et les activités du PTBA de tous les ministères sont inscrites dans la loi des finances de l’exercice 2023-2024. Il a également mis en avant les réalisations accomplies dans les domaines politique, économique, social et environnemental.

Suite à la présentation du rapport, les parlementaires ont eu l’opportunité de poser des questions d’éclaircissement. Parmi les questions soulevées figuraient des interrogations sur la loi de finances pour l’exercice 2024-2025, qui devait être déposée au Parlement dès l’ouverture de la session d’avril. Les parlementaires se sont également intéressés aux mesures prises par le gouvernement pour faire face aux débordements des eaux du Lac Tanganyika, ainsi qu’à d’autres questions d’intérêt général.